Le Taj Mahal bruxellois de la Belle Epoque
Joyau de l’architecte autrichien Josef Hoffman, le palais Stoclet de l’avenue de Tervueren est classé au patrimoine mondial de l’humanité.

Entamée en 1905, cette œuvre d’art total était une commande du banquier bruxellois Adolphe Stoclet pour célébrer dans le marbre l’amour qu’il portait à Suzanne, sa jeune épouse ébouriffante. Quintessence de l’art de vivre de la Belle Epoque, l’édifice domine le parc de Woluwe de ses quatre titans griffés par le sculpteur symboliste Frantz Metzner. Ses façades brillent des feux de la Sécession viennoise. Josef Hoffman avait reçu carte blanche. Libre de toute limite esthétique ou financière, il recruta les talents les plus avant-gardistes de son temps. Les murs sont ornés de mosaïques de Gustav Klimt, le peintre du Baiser. Georges Minne a posé une figurine d’albâtre sur la fontaine intérieure. Czeschka signe les bas-reliefs en cuivre. Hoffmann a lui-même dessiné le piano à queue Bösendorfer du salon de musique, parqueté de teck et de corallodendron. Le salon africain accueillait la collection des objets d’arts premiers mis aux enchères par Christie’s et dans les jardins géométriques du palais gambadaient des nymphes ciselées par Richard Lucksch.

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