Bagagistes: tous les aéroports ne sont pas soumis à la même pression
Les trois principaux aéroports en Belgique présentent les différents modèles : accès libre à tous les opérateurs de service au sol à liège, services fournis par l’aéroport lui-même à Charleroi, système de licences à Bruxelles. Où les mouvements sociaux ressurgissent régulièrement à la veille ou pendant les vacances.


Le sort s’acharne-t-il sur l’aéroport bruxellois ? À travail a priori égal, dans des règles barémiques assez encadrées, les menaces de grèves ne s’accumulent pas sur les tarmacs de Charleroi ou de Liège à la veille de chaque période de vacances. Par contre il est rare que la tension ne pèse ou ne déborde pas sur les clients de Brussels Airport. La gestion des services de « handling » (services au sol qui vont de l’accueil aux comptoirs, enregistrement et traitement des bagages, l’assistance des avions : nettoyage, déplacements, démarrage…) varie fondamentalement d’un aéroport à un autre. Elle présente même quasi toutes les options. À Bruxelles, il s’agit d’un système de licences attribuées à deux opérateurs pour une période de sept ans. À Charleroi, c’est l’aéroport lui-même qui se charge des services au sol, qui en gère le personnel et les contraintes opérationnelles. À Liège, c’est le contraire, il n’y a pas de restrictions pour les opérateurs qui, une fois agréés, peuvent tous opérer sur le tarmac.

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