Expos, ciné, théâtre: qu’aller voir en cette semaine d’Halloween?
Sous les clics, nos critiques et nos visites dans leur intégralité.

Films d’Halloween
Chair de poule 2 : Les fantômes d’Halloween
Clairement destiné au jeune public qui a envie de s’amuser un peu mais pas forcément se faire très peur.
Un film qui n’est pas le plus mauvais de la série, mais certainement pas le meilleur.
Ni flippant ni marrant (il y avait pourtant matière à second degré), à peine sanglant et pas très bien joué, Hell fest
Films * * * *
Lukas Dhont raconte un parcours initiatique fort avec une étonnante maturité et une bouleversante sensibilité.
Une histoire d’amour passionnelle, qui ronge jusqu’à l’os dans une dimension presque mythique. Un récit qui happe le spectateur sans le prévenir et qui le touche au plus profond. Porté par un duo d’acteur saisissant, Cold war convainc tant par le fond que par la forme, loin de se résumer à une proposition uniquement artistique. Un coup de cœur.
Ce film s’offre d’évidence avec une profondeur remarquable. C’est magistralement écrit, mis en scène et incarné.
Théâtre
Jusqu’au 17 novembre au TTO (Ixelles)
Achille Ridolfi signe une master class pleine de classe. Et même si ça ne vaut pas tripette sur un CV, ça vaut son pesant de rires sur une soirée. Venu prodiguer ses conseils aux jeunes qui voudraient se lancer dans le métier d’acteur, un conférencier mégalo fait participer son public, repère dans la foule les physiques de cinéma, déterre des souvenirs de repas de famille ou de casting cauchemardesques, commente des extraits de film. Mais derrière les feux de la rampe se devinent les failles d’une vie faite de mensonges. Drôle et décalé.
Jusqu’au 18 novembre au Théâtre des Galeries (Bruxelles)
Daniel Hanssens met en scène une comédie écrite par Josiane Balasko. En plongeant dans les coulisses d’une pièce parisienne, il rend hommage au métier d’acteur. À cor et à cri (d’amour), Natacha Amal et Alain Leempoel tournent en dérision leur propre profession : égocentrismes, vanité, trahisons, peur de vieillir, hantise du passage à vide, manœuvres des agents, caprices de stars. Humour corrosif. Du Balasko pur jus.
Jusqu’au 3 novembre au Théâtre Le Public (Saint-Josse-ten-Noode)
Le tout jeune Pierre Martin (encore étudiant en batterie au Conservatoire) endosse ce solo percutant (et percussif) sur les traces d’un gamin pas comme les autres qui vit la vie comme on frappe la grosse caisse : à pleins tubes ! Sorte de croisement entre Ringo Starr et Forrest Gump, notre héros a le rythme dans la peau mais son cerveau, lui, fonctionne en tempo légèrement décalé. Enfant autiste et batteur virtuose, il avance dans la vie avec une naïveté touchante.
Les 1er et 2 novembre au Parc à Mitrailles (Court-Saint-Etienne)
Puisant dans 144 films cultes américains, le collectif Mensuel remixe les images pour imaginer un scénario inédit. Tandis qu’à l’écran défile ce « mash-up » parodique, les comédiens assurent les bruitages et les voix, en direct sur la scène. De Wall Street à Rambo, Orange mécanique, Kill Bill ou James Bond, la pièce raconte la violence des classes dominantes à l’égard du peuple, le tout mis à la sauce belge. Brad Pitt se transforme en chômeur sexy, Judi Dench en ministre du Travail et Sean Penn en justicier wallon.
Le 2 novembre au Palais des Beaux-Arts de Charleroi
En 15 minutes, Alain Moreau nous emballe un thriller jouissif dont le comique trash ferait pâlir d’envie Tarantino. Que les parents se rassurent, ils peuvent y emmener leurs enfants (à partir de 8 ans) !
Expositions
Jephan de Villiers, Voix et fragilités des mondes
Jusqu’au 16 décembre à la Galerie Marie-Ange Boucher (Watermael-Boitsfort)
Les pièces qui composent cette très belle exposition sont souvent très récentes et réellement bluffantes. Des idées nouvelles, des trouvailles concrètes mettent en lumière, dans une installation sobre et très réussie, l’incroyable imagination de la nature et bien sûr celle de l’artiste qui la débusque et la réécrit à sa façon.
Jusqu’au 25 novembre à la Fondation Folon (La Hulpe)
Jean-Michel Folon était aussi un passionné de photo. Ce parcours montre à quel point il creusait certaines thématiques, pas nécessairement en lien direct avec son travail dessiné ou sculpté.
Jusqu’au 10 mars à l’ING Art Center (Bruxelles)
Une expo sur la musique et les mouvements sociaux de 1966 à 1970. Muni d’un casque diffusant des titres pop et rock, on redécouvre tous les combats et avancées de l’époque. On ne s’ennuie pas une seconde et on apprend des tonnes de choses.
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