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Décès de deux sans-abri: l’ouverture des centres hivernaux pas avancée à Bruxelles

Il reste encore assez de places dans les centres actuellement et personne n’a été refusé.

Temps de lecture: 2 min

Malgré le décès de deux femmes sans domicile fixe après le premier pic hivernal, l’ouverture des centres hivernaux du Samusocial à Bruxelles dans le cadre du plan hiver ne sera pas avancée. Il reste encore assez de places dans les centres actuellement et personne n’a été refusé, déclare-t-on au cabinet du ministre bruxellois de l’Aide aux Personnes, Pascal Smet (SP.A).

«  Le plan hiver débute le 15 novembre et compte à nouveau plus de 1.000 places. Il existe également un centre ouvert toute l’année. Il reste encore des places disponibles. Hier soir, il y avait toujours des places et personne n’a été refusé », explique le porte-parole du ministre Smet, Mathias Dobbels.

500 places disponibles toute l’année, 1.000 en hiver

Tout au long de l’année, environ 500 places sont disponibles pour les sans-abri. Pendant le plan d’hiver, ce nombre est étendu à plus de 1.000 places. L’ouverture des différents centres se fait par phases, en fonction de la demande.

Le premier pic hivernal a fait deux victimes ces derniers jours. Lundi matin, le corps sans vie d’une femme sans domicile fixe a été retrouvé à Schaerbeek. Le médecin légiste a déterminé qu’elle était morte d’hypothermie. Mardi matin, le corps inanimé d’une autre sans-abri a été découvert à Bruxelles. Le médecin légiste n’a pas encore déterminé la cause du décès, mais on soupçonne ici aussi une mort par hypothermie.

 

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3 Commentaires

  • Posté par Naeije Robert, mercredi 31 octobre 2018, 7:20

    Quand j'étais médecin en formation, dans les années 1960-70, le vagabondage était encore interdit. La police amenait les clochard(e)s aux urgences des hôpitaux de CPAS, ils y étaient lavés (cf le fameux "bain" à l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles) réchauffés examinés par un médecin et nourris avant d'être transportés dans des structures d'accueil et qu'une assistante sociale prenne leur dossier en charge. La plupart des sans domicile fixe le sont volontairement, ce qui interpelle pour ceux d'entre-eux qui sont sont des malades mentaux et/ou drogués. Je ne pense pas que ce serait irrespectueux de leur droits que de les contraindre à être pris en charge. Les structures pour le faire existent.

  • Posté par LIENARD NORBERT, mardi 30 octobre 2018, 16:10

    Si il n y avait pas autant de profiteurs du système il resterait des places et de l argent pour des personnes qui en ont vraiment besoin et avant de monter sur vos ergots renseignez vous

  • Posté par Nica Petre, mardi 30 octobre 2018, 15:37

    Dans un pays riche et qui se dit en démocratie et civilisé, des êtres humains meurent encore de froid dans la rue comme des animaux. La lutte sociale a encore de beaux jours devant elle et encore beaucoup à faire des que les libéraux et autres NVA ne seront plus là pour faire la chasse au chomeurs et autres demandeur d'aide dans les CPAS pour les mettre dans la rue de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes.

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