«Cold war»: un coup de cœur
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Une histoire d’amour passionnelle, qui ronge jusqu’à l’os dans une dimension presque mythique. Un récit qui happe le spectateur sans le prévenir et qui le touche au plus profond. Porté par un duo d’acteur saisissant, Cold war convainc tant par le fond que par la forme, loin de se résumer à une proposition uniquement artistique. Un coup de cœur.
Si on ne peut rien enlever au talent du réalisateur pour filmer les corps, les fêtes, la vie, on se retrouve coincé face un Berlusconi (incarné avec panache par Toni Servillo) peut-être un peu trop attachant. Comme si Sorrentino ne parvenait pas à prendre assez de recul et qu’il était plus touché par les faiblesses de son personnage que révolté par ses actions. Reste un film qui parle de l’Italie d’hier et d’aujourd’hui de manière assez prenante, avec un humour toujours savoureux.
En liberté ! (Pierre Salvadori)
Pierre Salvadori est ludique dans son histoire comme dans sa mise en scène. Façon burlesque, il s’amuse de chassés-croisés, jouant avec les genres sur lesquels fusent des dialogues savoureux.
Bohemian rhapsody (Dexter Fletcher & Bryan Singer)
Au mieux, ce film omet, au pire, il réécrit l’histoire de Queen. En clair, un film parfaitement inintéressant, façon documentaire Arte du pauvre malgré un budget hollywoodien colossal. Mais le pire est dans sa façon réactionnaire (homophobe ?) de raconter la vie privée du chanteur du groupe, Freddie Mercury.
Ni flippant ni marrant (il y avait pourtant matière à second degré), à peine sanglant et pas très bien joué, Hell fest est comme ses « héroïnes » dans le labyrinthe : il tourne vite en rond.
Casse-Noisette et les quatre royaumes (Lasse Hallström & Joe Johnston)
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