Grève des bagagistes: les droits des voyageurs limités
Une grève est considérée comme un cas de force majeure si elle n’est pas de la responsabilité de la compagnie aérienne. Les clients impactés n’auront pas le droit à une indemnité, mais le remboursement est obligatoire.


Des centaines de vols cloués au sol et des bagages bloqués en raison de la grève chez Aviapartner, cette semaine, et des dizaines de milliers de passagers impactés : pour connaître les droits des passagers en cas de vol annulé, un seul critère compte, celui de la force majeure.
Des troubles politiques dans le pays de destination ou des conditions météorologiques extrêmes ? Cas de force majeure. Une grève ? Cela se discute. En termes de droits des passagers, on ne considère la grève comme une circonstance extraordinaire que si elle est externe à la compagnie aérienne. Une grève du personnel comme ce fut le cas chez Ryanair cet été ne rentre donc pas dans les critères. Une grève des contrôleurs aériens, comme cette chez Aviapartner, si.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Et bien bonne chance c est pas gagné
La grève était sauvage, ce qui est illégal. Le droit de grève dans un pays démocratique comme la Belgique est règlementé, de façon à en militer les dommages collatéraux. Un grève ne dispense pas de respecter la loi. Donc pour la grève sauvage des travailleurs d'Aviapartner, un préavis d'ailleurs légalement requis aurait permis à des voyageurs sinon injustement et méchamment pris en otage de prendre leurs dispositions (= éviter des nuits passées à attendre dans le hall d'accueil avec femmes, enfants, vieillards et même infirmes dans des conditions d'inconfort et d'hygiène hallucinantes, et une semaine plus tard constater des vacances irrémédiablement gâchées et des bagages irrécupérables). Les victimes d'un grève sauvage peuvent donc légalement demander réparation en portant plainte contre ceux qui en ont été responsables et/ou acteurs.
"éviter" pas "militer" les dommages collatéraux - ah ces correcteurs orthographiques!