Nucléaire iranien: le belge Swift frappé par les sanctions US
L’Administration Trump a confirmé vendredi le retour d’un deuxième train de sanctions américaines, lundi, contre l’Iran et les pays qui commercent avec la République islamique. Le pétrole et la finance sont visés. Le leader mondial Swift basé à La Hulpe est sommé de couper les liens avec le secteur bancaire iranien.
La colère de Donald Trump s’est abattue sur… La Hulpe. La localité du Brabant-Wallon abrite le QG de l’entreprise de droit belge Swift : ce leader mondial des transferts interbancaires a été sommé vendredi par Washington de couper tous les liens avec le secteur bancaire iranien.
Ce couperet fait partie de l’offensive plus large lancée par l’administration US en mai contre Téhéran. Le président des Etats-Unis décidait alors unilatéralement de ne plus honorer l’accord conclu avec l’Iran en 2015, jugé trop laxiste, par lequel Téhéran s’engageait à brider son programme nucléaire pour en assurer le caractère exclusivement civil. En échange, l’Iran bénéficiait de la levée des lourdes sanctions imposées par la communauté internationale.
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