Les Henricot, père et fils «nature»
A Corbais, ils ont fait de leur ferme un havre de la biodiversité. Avec le prix Baillet Latour de l’Environnement pour récompense.


Le champ a revêtu son manteau d’hiver, fait d’un mélange de neuf plantes allant de l’avoine à la phacélie, en passant par la vesce ou le radis fourrager. Un manteau bien vert qui gèlera avec le retour du froid, ce qui poussera les vers de terre à venir le manger par la racine, entraînant les matières organiques dans le sol. Preuve en sont déjà des « cabanes », des petits monticules, qui témoignent de cette action de digestion essentielle à la fabrication d’un engrais naturel. En mars-avril, le sol sera à nouveau brun. Il suffira alors d’un coup de herse avant de replanter.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Comme quoi, il n'est pas forcément nécessaire de toujours demander et attendre de nos gouvernements qu'ils prennent des décisions avec comme objectif le meilleur-être de la planète. La base est parfaitement capable de prendre les bonnes initiatives et démontrer que c'est en outre économiquement viable. Ce qui est, en outre, rassurant est de constater qu'il ne s'agit plus d'initiatives isolées. Il ne faudra plus longtemps pour que le bio bien pensé s'impose, et cela sans qu'aucun gouvernement ait imposé ou favorissé quoi que ce soit.