La retraite à mi-temps, nouveau front pour Daniel Bacquelaine
Les partenaires sociaux ont recalé collégialement le projet du ministre des Pensions. Et les négociations sur les métiers pénibles s’achèvent, avec un espoir d’accord ténu.


Novembre débute sous la grisaille pour Daniel Bacquelaine (MR). Ce lundi, le ministre fédéral des Pensions a dû essuyer un tir groupé de critiques émanant des partenaires sociaux. Patrons et syndicats examinaient, au sein du comité de gestion du Service fédéral des Pensions, le projet de loi sur la retraite à mi-temps adopté début octobre par le gouvernement.
Les critiques à l’égard du texte sont multiples. La première porte sur le caractère restrictif du projet : le régime imaginé par le ministre ne tient pas compte des carrières mixtes et s’applique aux seuls salariés. De plus, ceux-ci doivent poursuivre leur carrière chez le même employeur que celui chez qui ils officiaient durant les 12 mois précédant la mise à la pension partielle.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Sait-il seulement ce que signifie mobbing?
Lorsqu'on est assis toute la journée dans un fauteuil,de quel droit peut-on juger de la pénibilité d'un métier? Si on n'a jamais vécu des situations telles que celles endurées par une multitude de travailleurs , le mieux est de reconnaître sa totale incapacité face à un tel problème. Dépourvu de toute humilité, le ministre s'entête.