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La justice «ordonne» à Albert II de réaliser un test ADN: une décision inédite dans l’histoire monarchique

Contrairement au tribunal de première instance l’an dernier, la cour d’appel de Bruxelles juge que Jacques Boël n’est pas le père de Delphine Boël. Et « ordonne » un test génétique à Albert II. Voilà qui est inédit dans l’histoire monarchique. Albert II a trois mois pour se pourvoir en cassation.

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Cheffe adjointe du service Politique Temps de lecture: 6 min

Coup de théâtre dans la longue procédure judiciaire qui oppose Delphine Boël à Jacques Boël et au roi Albert II dans sa quête de filiation. Après cinq ans de procédure, la cour d’appel de Bruxelles a en effet rendu, le 25 octobre, un arrêt qui «  réforme  » les décisions de première instance de 2014 et 2017, et qui va dans le sens de Delphine Boël dans sa contestation de paternité envers Jacques Boël.

En mars 2017, le tribunal de première instance de Bruxelles avait jugé en effet la demande en contestation de paternité de Delphine Boël non fondée et son action en recherche de paternité irrecevable, et qu’il n’y avait dès lors pas lieu de statuer sur sa demande d’expertise génétique à l’égard d’Albert II. Jacques Boël était donc confirmé comme le père légal de Delphine.

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8 Commentaires

  • Posté par Slezingher , mardi 6 novembre 2018, 15:11

    Albert II aurait pu, en toute discrétion et depuis de très nombreuses années, réglé ce problème sans qu'il soit devenu une affaire publique. Je regrette pour l'honneur de notre pays et celui de la famille royale que cela n'a pas été le cas. Il est à craindre que la raison de ce refus est à chercher dans l'entourage le plus immédiat et proche de l'ex souverain.

  • Posté par Lebrun Marie-france , mardi 6 novembre 2018, 14:41

    Pourquoi renier un papa qui, depuis toujours, a pris soin de vous et vous a aimé comme son propre enfant alors qu'il savait n'être pas son père biologique. Mme Delphine "Boël" souffre … a-t-elle pensé à la souffrance qu'elle engendre chez d'autres, bien plus nombreux qu'elle-même? Eut-elle agit de la même façon si son géniteur avait été un simple citoyen belge sans fortune, sans titre? Nul ne le saura jamais. Personnellement je sais, que dans le même cas, et même en étant persuadée qu'un autre était mon père biologique, j'aurais continué à chérir et aimé celui qui m'avait tout offert, surtout affection et éducation. Recherche identitaire? J'en doute. Cette recherche eût pu être faite dans l'anonymat et convenir à chacune des parties et Mme Boël aurait su qui était son géniteur et dès lors sa véritable identité, sans pour autant faire autant de mal à Monsieur Boël llant jusqu'à le trahir dans ses sentiments. mfl

  • Posté par Van Steen Willy, mardi 6 novembre 2018, 11:18

    Quel déballage public pour une affaire privée, c'est écœurant!

  • Posté par Remacle José, mardi 6 novembre 2018, 7:28

    Paternité? Ce ne sont pas quelques millimètres-cube de sperme qui font un père! La chaleur d'un foyer les connivences entre "papa et sa fifille" c'est cela la vraie paternité. Après le constat juridique de la paternité biologique, D. Boël va-t-elle se précipiter dans les bras d'Albert II en disant dans un sanglot: "Papa!"

  • Posté par Bauwens Luc, lundi 5 novembre 2018, 23:43

    Ultra-comique: toutes les manoeuvres dilatoires de la défense signifient qu'Albert II est bien le père...

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