Nominations politiques: le grand troc des beaux postes à pourvoir
Le gouvernement doit trancher : une multitude de postes sont à pourvoir dans une série d’entreprises publiques. En balance aussi, les présidences dans six grands départements de l’administration : Budget, Emploi, Economie, Mobilité, Sécurité sociale et Affaires étrangères. Du lourd.

On le confirme au Seize : « Charles Michel a décidé d’élargir la réflexion à l’ensemble des nominations auxquelles il faudra procéder avant la fin de la législature »… Autant dire que le Premier ministre a du boulot. Car des nominations, il va en pleuvoir dans les prochains mois, avant les élections législatives du 26 mai. Une multitude de postes sont à pourvoir dans une série d’entreprises publiques, para-publiques ou autres institutions, où les mandats arrivent à échéance, ou bien sont tout près d’expirer. Les partenaires suédois – MR, N-VA, CD&V, VLD – ne se laisseront pas prier. Le calendrier leur est favorable, et s’il le faut, ils anticiperont ici et là un chouïa les échéances, afin de « placer » l’un des leurs avant le retour aux urnes. On ne sait pas de quoi 2019 sera fait.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Nous vivons dans une société de type libéral et les nominations politiques font parties de notre système. On peut toujours croire que l'on peut changer les choses, mais un dollar restera toujours un dollar et une guerre sera toujours une guerre… L'on peut affirmer que mon commentaire est hors sujet, mais tout est dans tout et vice versa.
Dire que la politisation dans les organismes publics tels que la BNB n'est plus acceptable pour le citoyen aujourd'hui. Les procédures de recrutement et de promotion à la BNB sont parmi les plus sévères en Belgique, et pour les membres du comité de direction, il n'y a rien... Cherchez l'erreur. Le seul passage devant le Parlement est probablement une fausse bonne idée, car il 'agit d'un organe exclusivement politique. Il faut au préalable une procédure de sélection efficace et impartiale.C'est-à-dire, un appel aux candidats, l'exigence de titres et de compétences en rapport avec la fonction. Ensuite un examen par un organisme indépendant, suivi d'un classement des candidats. A partir de là, avant la décision du Gouvernement, un passage devant le Parlement pourrait être envisagé. Un tableau comparatif des procédures ayant cours dans les grands organismes publics serait utile. Sans oublier la FSMA.