Menaces d’attaque contre Macron: cinq suspects toujours en garde à vue, un libéré
Six personnes (cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans) ont été interpellées mardi. Dans des échanges téléphoniques, ils évoquaient des projets, dont celui de s’attaquer au chef de l’Etat.

Cinq personnes liées à l’ultradroite et arrêtées mardi en raison de soupçons d’un projet d’attaque visant le président Emmanuel Macron étaient toujours en garde à vue jeudi soir tandis qu’une autre a été libérée, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Le suspect dont la garde à vue a été levée avait été interpellé en Ille-et-Vilaine (ouest), selon cette source.
En matière terroriste, une garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.
Au total, six personnes --cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans -- ont été interpellées mardi. Dans des échanges téléphoniques, ils évoquaient des projets, dont celui de s’attaquer au chef de l’Etat, selon une source proche du dossier.
« Le projet d’attaque ne semble pas abouti mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11-Novembre », avait expliqué une source proche de l’enquête à l’AFP.
Intervention des services de la sécurité intérieure
C’est parce que l’un d’eux, Jean-Pierre B., domicilié en Isère (sud-est), s’est déplacé « dans l’est » de la France, alors qu’Emmanuel Macron s’y trouvait pour les commémorations, que les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont intervenus, a détaillé la source proche du dossier.
Jean-Pierre B. a été interpellé en Moselle, dans l’Est, tout comme trois autres hommes. Il était notamment en possession d’un poignard.
La femme, âgée de 61 ans, a pour sa part été arrêtée en Isère. Le dernier l’a été en Ille-et-Vilaine.
Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 31 octobre par le parquet de Paris pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
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