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La politique du gâteau

L’éditorial de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 2 min

La politisation, ce mal incurable ? Une pratique immuable en tout cas, quelles que soient les coalitions au pouvoir ou les niveaux de pouvoir. La N-VA, qui s’est fait la championne de la « politique autrement », va se battre comme un lion et comme les autres, pour décrocher une (grosse) part de la timbale qui se profile avec ces dizaines de postes à attribuer (et d’où éjecter des socialistes…). La Flandre, qui se gausse souvent des tares de la Wallonie et de Bruxelles en matière de gouvernance publique, est empêtrée depuis plusieurs jours dans le vaudeville de la nomination d’un gouverneur de Flandre-Orientale.

La politisation n’est pas un mal en soi. Il est même très logique que le politique se mêle des nominations pour les organismes qui sont le bras armé de l’État ou pour défendre ses intérêts d’actionnaire. Il en va ainsi des six patrons des Services publics fédéraux – du très lourd ! – à renouveler sous peu. Ou des administrateurs de la SFPI ou de bpost.

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5 Commentaires

  • Posté par Jules Vandeweyer, vendredi 9 novembre 2018, 14:58

    Le pire, c'est qu'un ripou qui leur renverra l'ascenseur leur conviendra toujours mieux qu'un honnête homme qu'ils ne pourront pas corrompre.

  • Posté par christian Leroy, vendredi 9 novembre 2018, 14:37

    Cela fait combien de décennies maintenant que l'on nous bassine avec ... la dépolitisation??? On ne voit rien venir, pire ... cela empire!! Ce sont toutes ces pratiques "politiciennes" qui conduisent pour partie aux rejets et au poujadisme!!!

  • Posté par Philippart Vincent, vendredi 9 novembre 2018, 13:48

    Madam Delvaux vous me décevez. Non la politisation n'est pas légitime. Un politique qui se fait élire est légitime. Un fonctionnaire qui atteint son poste par sa compétence est légitime. Un fonctionnaire qui se fait désigner par un politique est un parvenu, qui n'est la sue pour les amis qu'il a. C'est d'autant plus vrai que ce n'est généralement pas celui qui désigne le fonctionnaire politisé qui devra travailler avec lui. Quel espoir d'un vrai respect du devoir de neutralité du fonctionnaire pas la créature d'un parti? Quel chance d'avoir quelqu'un de même vaguement compétent à un poste qui a été attribué par faveur? La politisation de l'administration est le symptôme le plus grave, le plus systémique d'un déclin démocratique qui veut que l'appareil d'État n'a plus vraiment pour vocation de servir l'intérêt général et la légalité, remplacés par les intérêts particuliers de notre nouvelle aristocratie élective.

  • Posté par Hautekeer Roger, vendredi 9 novembre 2018, 13:15

    une femme quitte son poste.. point ..une autre femme doit la remplacer ..logique actuellement...et impératif.. un geste de courtoisie envers les femmes...

  • Posté par Dominique Byloos, vendredi 9 novembre 2018, 12:32

    Voilà un des comportements qui exaspèrent les gens par rapport aux politiques. Où est l'intérêt général dans ces marchandages ? Les politiques essayent juste de contrôler le fonctionnement de différentes administrations ou offrir des bons postes à certains de leurs amis. On peut rêver de nominations basées uniquement sur la compétence et son adéquation au poste à pourvoir. Malheureusement, tous les partis pratiquent de la sorte. Scandaleux !!!!!!!

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