Simple et foudroyant comme du Bobin
Avec « La Nuit du cœur », déclinée en variations et fugues poétiques autour de l’abbatiale de Conques, Bobin chantonne une nouvelle petite cantate.


D’une phrase, en quelques mots, comme jetés aux moineaux, tout est dit. Le décor est planté. On reconnaît l’inégalable musique de chambre de Christian Bobin. Ses livres se picorent à la becquée. Ce sont des miettes d’éternité. Ce que Bobin appelle les « postillons d’une salive divine » : « Quelque chose nous parle et nous n’entendons rien. C’est trop loin. Cela vient de trop haut ou de trop bas. Les couleurs des fleurs, les yeux des rivières, les allusions des vitraux de Conques. »

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