Jean-Marc Nollet (Ecolo): «Je dois rester dans le projet qui avait été tracé avec Dupriez»

L’assemblée générale d’Ecolo a avalisé vendredi soir le choix de Jean-Marc Nollet à la co-présidence du parti en remplacement de Patrick Dupriez. La candidature du député fédéral, proposée par l’autre co-présidente Zakia Khattabi, a recueilli 93 % de votes favorables.

Invité par RTL, Jean-Marc Nollet a déclaré se sentir investi d’une responsabilité, et prévoit de changer quelque peu d’attitude. « C’est comme au volley. On peut être attaquant, puis on peut prendre un autre poste, redistribuer les balles, c’est le poste que je prends quelque part », a-t-il déclaré. « Quand on se donne, il est normal d’adopter d’autres attitudes ».

« J’ai 6 mois pour préparer les élections et éventuelles négociations. Je suis là pour aider Zakia khattabi, mais en restant dans le projet qu’elle avait tracé avec Patrick Dupriez. Et je me retrouve complètement dans cette perspective », a jouté Jean-Marc Nollet.

A ceux qui le qualifient de carriériste, il affirme qu’il est un homme de convictions, et qu’elle sont permanentes. « Quelle que soit la fonction, il faut aller où on est le plus utile dans une démarche collective ».

Quand on lui demande où Ecolo compte se placer sur l’échiquier politique, Jean-Marc Nollet refuse de prendre position. « Si être à gauche c’est être du côté des solidarités, nous sommes à gauche. Si c’est de dire que l’Etat a réponse a tout, alors non. Si être a droite, c’est être du côté des PME, alors nous sommes à droite. Mais si c’est pour être du côté de la spéculation, nous ne sommes pas à droite », a répondu le coprésident d’Ecolo.

Jean-Marc Nollet a réaffirmé qu’il ne souhaitait à aucun moment travailler avec la N-VA. « Nos modèles sont fondamentalement différents », a-t-il martelé

M. Nollet achèvera le mandat de l’actuelle co-présidence, élue en mars 2015. La nouvelle équipe aura en particulier la tâche de préparer le parti en vue des élections de mai 2019.