Quand Pétain était courtisé…
Dans son dernier ouvrage, « L’Imbroglio, Roosevelt, Vichy et Alger », l’essayiste Charles Zorgbibe montre que le président américain Franklin Roosevelt joua longtemps la carte Pétain contre de Gaulle…


La récente polémique sur l’opportunité d’associer Pétain aux cérémonies du centenaire de l’Armistice a clairement montré que la « raison publique » l’avait condamné à l’indignité perpétuelle pour sa collaboration avec l’Allemagne nazie, entre 1940 et 1944.
Pourtant, à l’époque, le maréchal était courtisé… Et on ne parle pas d’Hitler, mais, de manière plus étonnante, du président américain Franklin Roosevelt !
Dès avant l’entrée en guerre des États-Unis, en décembre 1941, Roosevelt établit une « ligne directe » avec Vichy, envoyant à Pétain – par l’entremise de son ambassadeur en France, l’amiral Leahy – conseils et mises en garde, tandis qu’il se refusait à tout contact avec le général de Gaulle, réfugié à Londres. Un choix stratégique : Roosevelt voulait à tout prix éviter que l’Allemagne ne s’empare de la flotte française et que ses troupes ne déferlent sur l’Afrique du Nord.

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