Un cercle étudiant sous le coup d’une instruction judiciaire: faut-il mieux réguler les baptêmes étudiants?
Les accusations dont fait l’objet un cercle de l’UCL relancent le débat autour de la régulation nécessaire ou non du baptême.


« On peut toujours améliorer le cadre mais il en existe déjà un »
A l’UCL, le baptême étudiant est notamment encadré par le travail d’une commission et des formations à destination des cercles, selon Aurélien Piette, vice-président du Groupement des cercles louvanistes.
Si le déroulement des activités de baptême peut avoir un côté « un peu subversif », l’essence de celui-ci empêche normalement, selon Aurélien Piette, des événements comme ceux pointés ces derniers jours.
Comment les baptêmes sont-ils aujourd’hui encadrés au sein de l’UCL ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par NOBEN Karl, jeudi 22 novembre 2018, 13:01
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Posté par Michel Claeys, mercredi 21 novembre 2018, 13:14
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Posté par Lilien Raymond, mercredi 14 novembre 2018, 12:44
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Posté par NOBEN Karl, mercredi 21 novembre 2018, 18:46
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Posté par Coets Jean-jacques, mardi 13 novembre 2018, 21:38
Plus de commentairesTiens, il y a eu une réinitialisation du forum de discussion sur plusieurs articles dirait-on...
oui oui oui , le baptême doit être fortement réglementé et il devrait être clairement établi qu'aucune discrimination ne serait de mise si l'étudiant n'y participe pas.
Entre l'étudiant bisounours qui nous dit que "tous ceux qui participent au baptême doivent être sobres" (oui, oui !) et le vice-recteur qui voudrait un décret spécifique pour les baptêmes alors que la loi interdit déjà (pour tous !) les coups (et blessures) ou les humiliations à caractère sexuel, il n'y a pas grand chose à retirer de cette carte blanche. Faut-il aussi un décret pour réguler les files d'attente dans les magasins, ou pour la priorité dans l'occupation d'une place de stationnement qui se libère sur le parking d'une grande surface ?
Effectivement, la position du vice recteur est emprunte d'académisme et peu pragmatique. Les bases légales existent, inutile de complexifier encore ces législations déjà pléthoriques et parfois contradictoires. L'auto-régulation suffit pour la toute grande majorité des cas, et le pouvoir judiciaire est là pour gérer les dérapages. Le principal point faible est probablement que le folklore du secret qui entoure les baptêmes ne soit pas correctement balisé. Il est tout a fait possible d'avoir une forme de transparence sur les principes et valeurs qui président à chaque baptême sans dévoiler ce qu'il est nécessaire de taire pour que le jeu de rôle baptismal induise l'esprit de camaraderie attendu... Dans la pratique, cette large opacité cache généralement des choses bien moins avouables (principalement de l'amateurisme)...
Les baptêmes ou bizutage n'ont plus leur place dans une société civilisée aujourd'hui. Autant il pouvait sembler normal de chambrer le fils de paysan qui arrivait dans la "grande ville", autant ceci semble tout à fait archaïque aujourd'hui ! J'ai fait l'expérience des universités anglaises où le premier venu parvient à s'imposer par sa sportivité, son audace, ses vertus "anglaises"... Rien à voir avec le fameux "folklore" à la Belge, graveleux, sordide, irrespectueux... Personne là-bas n'accepterait de se faire pisser dessus pour prouver son respect pour un ancien. Aux Etats-Unis, les "naked races" sont courantes et y participent tous ceux qui pensent que la nudité est un affranchissement de la règle, ce qui est souvent le cas là-bas mais moins chez nous, mais sans pression et avec un petit sous-vêtement pour ceux qui pensent que cela va trop loin ! Celui qui se dénude est respecté et non humilié comme chez nous. Alors, s'il faut garder les baptêmes, faisont en sorte qu'il s'agisse d'une élévation intellectuelle et non d'une humiliation, d'une recherche à faire mieux et non d'un effondrement personnel !