La famine menace aussi en République centrafricaine
La représentante spéciale adjointe de la Minusca souligne que l’initiative de paix de l’Union africaine est « la dernière carte à jouer ». Une démarche que Moscou et Khartoum ont affaiblie. « Tant que la pauvreté et l’injustice prévalent, il n’y aura pas de dividendes de la paix », ajoute Najat Rochdi.


La famine guette au Yémen, en proie à une terrible guerre régionale, mais pas seulement : en République centrafricaine aussi, où plus d’une dizaine de groupes armés prédateurs restent engagés depuis cinq ans dans un conflit meurtrier. « Si la situation ne s’améliore pas, dans quelques années, il y aura une famine », alerte Najat Rochdi, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour le pays et représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Najat Rochdi était de passage à Bruxelles mercredi, dans le cadre d’une tournée pour obtenir des financements destinés à l’aide humanitaire pour ce pays grand comme la France et la Belgique, dont plus d’1 million d’habitants, sur 4,6 millions, a dû fuir les violences, ailleurs dans le pays ou dans les pays voisins.

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