Louise Arbour (ONU): «On mésinterprète le pacte pour la migration par ignorance ou mauvaise foi»
La N-VA embarrasse le gouvernement en rechignant à consentir à l’adoption du pacte global pour la migration. Pour la représentante de l’ONU pour la migration, se désengager du pacte ne servira en rien les intérêts nationaux.


A quelques mois de son intégration au Conseil de sécurité de l’ONU, la Belgique annonçait haut et fort par la voix de son Premier ministre que oui, elle signerait le pacte global pour une migration sûre, ordonnée et légale. Le texte négocié et travaillé depuis deux ans aux Nations unies se veut un guide des bonnes pratiques à usage mondial, fixant quelques directions à prendre. Une formalité à conclure entre chefs d’États et de gouvernements à Marrakech, le 10 décembre. Mais c’était sans compter sur les états d’âme de la N-VA qui, tout compte fait, voudrait bien rediscuter de la ligne du gouvernement à ce sujet. En cause : la crainte de voir la souveraineté de l’État égratignée par un nouvel engagement international. Et ce, même si le texte n’est pas contraignant.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
M. Fancken et la NVA ne servent que leurs propres intérêts, sans la moindre loyauté à l'égard du gouvernement dont ils font partie par la grâce d'un partenaire sans dignité. Comment M. Michel, premier ministre, peut-il ainsi se laisser désavouer publiquement par un secrétaire d'état de plus en plus incorrect ?
Pourquoi nous cache-t-on ce texte s'il ne contient rien de dangereux?
Et si vous cliquiez sur le lien contenu dans l'article (si vous l'avez lu, il ne vous a pas échappé) ?