William Goldman, le scénariste des «Hommes du président» et de «Marathon Man» est décédé
Il était âgé de 87 ans.

Le scénariste et romancier américain William Goldman, qui avait signé les scripts de plusieurs films à succès comme « Les Hommes du président » ou « Marathon Man », est décédé vendredi, à l’âge de 87 ans, a annoncé vendredi sa famille.
Né à Highland Park dans l’État de l’Illinois, William Goldman avait démarré comme romancier et publié son premier roman à 26 ans, « The Temple of Gold », bien accueilli par la critique.
Mais c’est en tant que scénariste qu’il connaîtra un succès mondial, à l’écriture d’une série impressionnante de productions hollywoodiennes.
« Butch Cassidy et le Kid » (1969), avec Paul Newman et Robert Redford en vedette, sera son passeport pour la gloire, le film lui permettant de décrocher l’Oscar du meilleur scénario.
Il enchaînera ensuite avec « Les Hommes du président » (1976), qui lui vaudra un second Oscar, « Marathon Man » (1976), « Un pont trop loin » (1977), « Princess Bride » (1987) et « Misery » (1990).
« Buzz et mensonges »
Lors d’un entretien à la chaîne PBS, en 2000, il expliquait avoir craint toute sa vie d’ennuyer le spectateur et utilisé systématiquement une série de « trucs » pour le divertir.
« Ce que j’ai, c’est ce que j’avais quand j’ai démarré : un sens du dialogue et de l’histoire », disait-il modestement, affirmant qu’il n’avait pas les capacités pour passer à la mise en scène.
Il expliquait qu’il n’y avait pas, pour lui, de recette pour écrire le scénario d’un film. « J’aimerais bien qu’il y en ait une », plaisantait-il dans cet entretien.
William Goldman aura choisi toute sa vie de résider à New York, à l’écart de Hollywood qu’il abhorrait. « Hollywood est rempli de buzz et de mensonges », disait-il lors de l’entretien sur PBS.
Il a même écrit un livre, « Adventures in the Screen Trade », dans lequel il peint un tableau au vitriol de l’industrie du cinéma.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire