Derrière la révolte des gilets jaunes: la convergence qui tue

Le mouvement des gilets jaunes n’a pas vraiment rencontré le succès qu’il escomptait, ce week-end en France. Mais, dans le climat d’exaspération et d’écœurement ambiant, la moindre étincelle peut suffire à provoquer un incendie.

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Pour la première fois depuis la Libération, une large fraction de l’extrême gauche, puis de la gauche, s’est ralliée à une mobilisation initiée et en partie portée par les différentes tendances de l’extrême droite et de la droite extrême.

Par Jean-François Kahn, journaliste et essayiste

Publié le 20/11/2018 à 08:54 Temps de lecture: 5 min

Ce ne fut certes pas le soulèvement populaire attendu – pour l’instant –, la révolution des nouveaux sans-culottes.

Au-delà, cependant, de ce semi-échec ou de ce semi-succès, reste ce premier constat : dans le climat d’exaspération et d’écœurement ambiant, la moindre étincelle peut provoquer un incendie. Il a suffi, en effet, qu’à la base, quelques citoyennes ou citoyens en colère diffusent sur les réseaux sociaux les coups de gueule que leur inspirait la flambée du prix de l’essence dopée par l’augmentation des taxations dites « écologiques », pour que le ras-le-bol, relayé par des milliers d’internautes, récupéré par divers mouvements politiques, se transforme en insurrection antifiscale, puis en une rébellion des damnés du pouvoir d’achat, en manifestations de rejet du pouvoir macroniste en place enfin.

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3 Commentaires

Posté par Philippe Steemans, mardi 20 novembre 2018, 11:59

Voila une saine réaction qui consiste à se rebeller contre le dictat capitaliste des gouvernements. Mais ils se trompent de combat. Je vais sans doute paraître provocateur, mais l’essence est trop bon marché. Halte à l'individualisme qui fait précisément le terreau du capitalisme. Ce sont les transports en commun qu'il faut développer très massivement. Il faut que ceux-ci soient une alternative efficace et économique à la voiture. S'en est fini d'être seul dans sa voiture dans des bouchons sans fin.

Posté par Brasseur Michel, jeudi 22 novembre 2018, 21:19

D accord avec vous mais je n'ai RIEN compris à l article de JFKahn

Posté par Pablos Gino, mardi 20 novembre 2018, 23:15

Bravo vous êtes dans juste,il faudrait aussi taxer Ryanair et autres compagnies low cost qui polluent à tout va.Le problème n'est pas le prix du litre de carburant mais l'instauration d'une société équitable,hélas il faudra faire abstraction du consumérisme.Je ne veux pas dire affamer les gens loin de la,consommer intelligement et du durable , en finir avec l'obsolesence programmée.

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Posté par Philippe Steemans, mardi 20 novembre 2018, 11:59

Voila une saine réaction qui consiste à se rebeller contre le dictat capitaliste des gouvernements. Mais ils se trompent de combat. Je vais sans doute paraître provocateur, mais l’essence est trop bon marché. Halte à l'individualisme qui fait précisément le terreau du capitalisme. Ce sont les transports en commun qu'il faut développer très massivement. Il faut que ceux-ci soient une alternative efficace et économique à la voiture. S'en est fini d'être seul dans sa voiture dans des bouchons sans fin.
Posté par Brasseur Michel, jeudi 22 novembre 2018, 21:19

D accord avec vous mais je n'ai RIEN compris à l article de JFKahn
Posté par Pablos Gino, mardi 20 novembre 2018, 23:15

Bravo vous êtes dans juste,il faudrait aussi taxer Ryanair et autres compagnies low cost qui polluent à tout va.Le problème n'est pas le prix du litre de carburant mais l'instauration d'une société équitable,hélas il faudra faire abstraction du consumérisme.Je ne veux pas dire affamer les gens loin de la,consommer intelligement et du durable , en finir avec l'obsolesence programmée.