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Etudes de médecine: Alda Greoli dénonce un filtre supplémentaire alors que la pénurie est criante en Wallonie

La ministre wallonne de la Santé déplore la volonté de Maggie De Block d’instaurer des attestations de contingentement en fin d’étude de médecine.

Temps de lecture: 2 min

La ministre wallonne de la Santé, Alda Greoli (CDH), dénonce mercredi l’intention de la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block (Open VLD), d’instaurer des attestations de contingentement en fin d’études de médecine, soit une sélection supplémentaire. Limiter davantage le nombre de médecins ne va pas aider à résoudre la pénurie qui fait rage au sud du pays, souligne la vice-présidente des gouvernements francophone et wallon.

Les derniers chiffres de l’Agence pour une vie de qualité (Aviq), datant de janvier 2018, indiquent que 144 communes wallonnes se trouvent dans une situation de pénurie en termes de médecin généraliste, signale Mme Greoli dans un communiqué. Cette situation s’aggrave continuellement étant donné qu’en 2016, 119 communes seulement étaient concernées par la pénurie.

Arrêté royal

Instaurer un nouveau filtre aux études de médecine n’améliorera pas la situation, surtout critique en zones rurales, pointe la ministre wallonne. Une situation absurde alors que les médecins formés ailleurs dans l’Union européenne ne sont pas limités, relève Catherine Fonck, cheffe de groupe CDH à la Chambre.

Maggie De Block veut imposer une attestation de contingentement aux étudiants en médecine pour obtenir une place de stage et un numéro Inami, afin d’éviter que trop de numéros Inami ne soient octroyés par rapport à ce qui était prévu. Elle soumettra un projet d’arrêté royal au gouvernement cette année, a-t-elle indiqué dans sa note de politique générale.

À lire aussi Comment Maggie De Block va verrouiller la sortie des études de médecine

Alda Greoli déplore cette annonce «sans coordination avec les autres niveaux de pouvoir responsables». Elle appelle Mme De Block à «concerter davantage ce type d’annonce» et demandera l’inscription de ce point au prochain comité de concertation, indique-t-elle. Elle demande enfin de laisser le temps à l’examen d’entrée francophone instauré en 2017 de faire ses preuves avant de vouloir le corriger.

 

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9 Commentaires

  • Posté par Eric Eduwaere, mercredi 21 novembre 2018, 19:55

    Il manque de médecins "généraliste" , les jeunes médecins ne veulent plus être dérangés et préfèrent travailler en centre hospitalier, quoique vu le nombre de médecins des pays de l est engagés en Belgique ....

  • Posté par Rousseau Jean-pierre , mercredi 21 novembre 2018, 17:39

    On en a combien comme çà des ministres de la santé? Probablement quatre, peut-être 7? Comme quoi, si un tel nombre ne suffit pas pour gérer les problèmes de santé, c'est que ce job est inutile...

  • Posté par Mathieu Bernard, mercredi 21 novembre 2018, 15:54

    Il suffit d'établir un quota par canton...c'est pas compliqué !

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