Gilets jaunes: à Feluy, les forces de l'ordre attendent de pied ferme les casseurs ce jeudi soir
Le gouverneur de la province de Hainaut et le ministre de l’Intérieur vont déployer les grands moyens ce jeudi soir pour éviter que de nouveaux débordements n’aient lieu. Tout est mis en œuvre pour identifier les fauteurs de trouble et connaître leurs motivations.


Une guérilla urbaine. Les témoins qui ont assisté aux scènes de violence de la nuit de mercredi à jeudi à Feluy, sur la E19 et aux abords du dépôt pétrolier, n’ont pas d’autres mots pour décrire ce qu’ils ont vécu. Dès la nuit tombée, près de 400 personnes se sont rassemblées et déployées. Elles étaient attendues par 120 policiers locaux. Cela ne les a pas arrêtées puisqu’elles ne cherchaient que l’affrontement. Plus question de gilets jaunes ici mais bien de casseurs que les autorités ont bien l’intention d’identifier et de mettre hors d’état de nuire. Dans le cas où ils auraient l’intention de recommencer ce jeudi soir, ils sont attendus de pied ferme. Par la police fédérale, cette fois-ci, dont les moyens répressifs sont plus conséquents.
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Ce matin , le Premier Ministre est intervenu de façon tout à fait exceptionnelle en radio sur RTL, avec l'arrogance et le dédain habituel, pour affirmer qu'il faut "CASSER LE MOUVEMENT". Peut-on tenir langage plus violent, plus guerrier ? La discussion pacifique qui a été proposé au début du mouvement n'a reçu que mépris et violence en retour. Que les violents s'expliquent entre eux. Un fait est incontestable, et j'en suis le premier témoin; LA VIOLENCE A ETE PROPOSE'E COMME SEULE REPONSE PAR LES DIRIGEANTS à des manifestants calmes. Les premiers responsables sont la Bourgmestre de Seneffe, le Gouverneur du Hainaut, Tommy LECLERCQ et le Gouvernement. Il leur est toujours loisible de revenir sur leur première réaction impulsive et violente. il se trouvera probablement des personnes raisonnables pour discuter des revendications de départ qui, elles, étaient tout à fait incontournables.
On ne peut jamais cautionner la violence, mais lorsqu'on entend ( et on voit) le premier ministre à "jeudi en prime" sur la Une, on peut la comprendre. Quel dédain vis à vis de la plus grande partie de la population !
Ouais ... et s'ils vont ailleurs, sachant qu'ils sont attendus ?