La guerre des prévisions météo, entre business juteux et rude concurrence
À l’Institut Royal Météorologique, une quinzaine de prévisionnistes interprètent les cartes pour déterminer quel temps il fera demain en Belgique. Mais ils sont loin d’être les seuls : entre les sociétés privées et les applis des smartphones, la concurrence est rude.

Les yeux rivés sur ses trois écrans d’ordinateur, Sarah Coppens surveille que les masses d’air et la nébulosité évoluent comme elle l’avait prévu. Prévisionniste à l’Institut Royal Météorologique depuis six ans, elle déchiffre facilement les dizaines de cartes colorées qui défilent. « On travaille avec cinq ou six modèles de prévisions différents (voir ci-dessous). Des modèles globaux qui couvrent l’entièreté du globe, et puis des modèles à mailles plus fines, qui se concentrent sur un pays. Notre rôle, nous, c’est d’analyser les données brutes de ces modèles, de les recouper et d’en faire des bulletins météo », explique la météorologue. Ils sont trois chaque jour, et deux chaque nuit, à se pencher sur les humeurs du ciel pour fournir à la population les prévisions les plus justes possibles, 24h/24h. Mais ils ne sont pas les seuls à jouer à ce jeu-là.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
je suis méfiant et fais une synthèse de plusieurs sources. Dernièrement, a tenerife (los cristianos) je bronzais sous 25°c et un site m'annonçait qu'il était en train de pleuvoir!!!
Ce qui est énervant, c'est qu'à la RTBF il n'y a PAS de météorologue mais bien des présentateurs (m/f) qui viennent ânonner un texte qu'ils lisent et sont plus occupés à appuyer sur les bons "boutons" pour faire défiler les écrans en arrière plan. Ah qu'on les regrette Jules Metz (et son humour...) de même que Luc Trullemans : de vrais experts, eux... "nuages le 27 juin, nuages ensuite, c'est certain..." (entendu au café du commerce... le seul bulletin météo écouté et répandu !)
Ce qui importe,c'est de ne pas être abonné à un journal qui entend m'expédier à la côte au premier rayon de soleil, répondant ainsi à un lobby bruxello-flamand.
Tout à fait d'accord Monsieur Camal. J'ajouterais volontiers un lobby moins politique: celui du secteur Horeca, au moins aussi puissant en Ardennes qu'à la côte.