La liberté, jamais à bout de souffle, de Zora Neale Hurston
Aux Etats-Unis, Zora Neale Hurston jouit d’une renommée énorme, figure du mouvement de la Renaissance de Harlem né dans l’entre-deux-guerres.


Il faut célébrer l’extraordinaire travail que représente une traduction, en particulier celle de ce roman de Zora Neale Hurston, dont on s’est surpris à penser, à chaque fois qu’on a ouvert ce livre pour en poursuivre la lecture, qu’il avait dû être considérable pour Sika Fakambi. Un peu comme s’il fallait donner une version anglaise des Revenentes de Georges Perec.
Dans le roman de Hurston, initialement paru en 1937, l’anthropologue et écrivaine américaine transcrivait le parler populaire afro-américain du début du siècle dernier, aux antipodes d’une langue académique, poussant le vice plus loin encore : bien au-delà des particularités langagières d’une communauté, elle dotait chaque personnage de ses propres tics et expressions idiomatiques.

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