Faire oublier les déboires de Vandermeiren

En janvier dernier, un conseil d’administration extraordinaire décide à l’unanimité de licencier Jacques Vandermeiren. Ce quinquagénaire, CEO du groupe Elia depuis juillet 2012, était parvenu à se mettre à dos une bonne partie de son conseil d’administration, qui s’est donc rebellé. C’est la présidente Myriam Maes qui avait pris soin de collecter patiemment des éléments à charge de Vandermeiren. Une fois la compilation aboutie, le conseil d’administration n’a pas eu d’autre choix que d’envoyer son C4 au juriste formé à la KU Leuven.

En 2013, sous les ordres de Jacques Vandermeiren, Elia aurait en effet versé un montant avoisinant les 400.000 euros à son ancien CEO, Daniel Dobbeni, pour des services de consultance. On parle également de frais de près d’un million d’euros versés à l’avocat Pierre Bernard, pour son travail sur les développements internationaux du groupe. « Vandermeiren est suspecté de généreux copinages », résumait-on à l’époque. L’affaire serait aujourd’hui encore à l’analyse.