En Belgique, la politique carcérale coûte 51 euros par an et par habitant
Un rapport examine l’impact de notre système pénitentiaire sur notre société. En termes de coûts mais aussi de risques liés à la récidive, à la radicalisation et aux maladies qui se propagent dans le milieu carcéral.


Aussitôt bâties, aussitôt remplies. L’adage, qui s’applique particulièrement au système carcéral belge, se confirme à chaque fois qu’une nouvelle prison sort de terre. Jusqu’à présent, aucune des politiques menées au cours de ces dernières décennies pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale et du taux élevé de récidives n’a donné de résultat satisfaisant.
La Belgique, avec ses 113 individus détenus par 100.000 habitants, connaît un taux d’incarcération sensiblement plus élevé que ses pays voisins (98,3 en France, 77,4 en Allemagne et seulement 53 aux Pays-Bas). Au problème de la suroccupation des cellules s’ajoute celui des conditions de détention pour lesquelles la Belgique, elle-même en état de récidive, se fait régulièrement taper sur les doigts par la Cour européenne des droits de l’Homme.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Le Soir devrait étudier ce que cache le mot "radicalisé". Clairement, il définit des personnes ayant des convictions délétères et qui, de plus, les mettent en oeuvre. Le mal trouve donc sa source dans les idées, les convictions d'une partie de la population. Ce sont ces convictions, et donc les personnes qui les portent, qu'il faut combattre, même si ces convictions sont de nature religieuse.
Uniquement pour ceux qui paient des impôts
Des chiffres qui interpellent y compris j' espère le monde politique en charge de la justice . Article intéressant , bravo Madame Ponciau pour votre bon travail de synthèse!