Implant Files: des implants implosent dans le dos de patients belges
L’implant en question avait pourtant déjà montré ses limites sur des singes.


Ames sensibles, s’abstenir. L’histoire fait froid dans le dos. Ou plutôt dans la colonne vertébrale. La colonne de Mario (prénom d’emprunt), un traducteur anversois de 52 ans. En mars dernier, il est passé sur le billard pour la deuxième fois. Il fallait lui enlever de toute urgence, morceau par morceau, l’implant inséré dans son dos huit ans plus tôt.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
C'est une histoire effroyable. Je porte moi-même une prothèse de disque MAVERICK posée en 2009 sur la L5S1, en opération d'urgence. Le choix de cette solution m'a été proposée par mon neurochirurgien sans autre alternative. Je lui ai fais confiance, et personnellement, lorsque vous êtes droguée aux antidouleurs aux urgences, vous n'êtes en situation pour réfléchir correctement et prendre une décision qui va déterminer tout le reste de votre vie.D'ailleurs je n'ai pas eu d'information particulière à ce moment sur les risques et les réserves à long terme que représentait cette prothèse. Si je suis heureuse aujourd'hui d'avoir vécu ces 10 années où j'ai retrouvé ma vie et j'ai pu oublier la douleur, et où je fais toujours confiance en mon neuro-chirurgien, la durée de vie des prothèses de dos à long terme est une immense inconnue et personne ne sait ce qu'il en sera pour moi dans 5 ou 10 ou 20 ans. Pour les prothèse de dos métal/métal, le risque à long terme est de développer une métallose, un empoisonnement du sang par le rejet du chrome et du cobalt dans le sang en raison de l'usure de la prothèse. Et là, jamais personne, et surtout pas mon chirurgien ne m'a parlé de ce risque, et ne m'a demandé, ne serait-ce qu'une fois au cours de ces 10 ans, dans le cadre d'un suivi médical, un contrôle sanguin pour évalué le taux de ces 2 métaux dans mon sang. Il paraît que ce serait surtout une question de coût, car ce sont des analyses extrêmement chères. Alors, la devise "aide-toi et le ciel t'aidera" prend toute sa dimension. Car quand les douleurs reviennent ou que des signes cliniques incompréhensibles sont là, on vous dit que la notion de douleur, c'est du domaine "émotionnel" ! C'est là que vous savez que vous êtes seul avec votre problème !