Sur le chemin de la transition écologique, le local est incontournable
Le Sommet mondial sur le climat s’ouvre cette semaine. Au même moment, les nouveaux collèges communaux sont installés. Il y a un lien : au niveau local aussi, on mène des politiques en faveur du climat et on réfléchit à la transition vers une société plus viable. Un espace de plus en plus crucial.


Deux mille quinze, veille du fameux sommet de Paris au terme duquel sera signé le non moins fameux accord mondial sur le climat. Un nouvel acteur s’impose avec force dans le paysage des négociations internationales. Les acteurs « non étatiques » sont désormais reconnus comme interlocuteurs à part entière. Il est maintenant avéré, entend-on alors, que les provinces, régions, villes, communes, états… l’immense nébuleuse de la « société civile », doivent non seulement être entendus mais peuvent aussi peser sur le cours des choses. Dame, quelques-uns de ces acteurs ne sont pas à négliger. Lorsque Jerry Brown, gouverneur de Californie – 40 millions d’habitants, sixième économie mondiale –, signe une loi prévoyant 100 % d’énergies renouvelables en 2045, on écoute.

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