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Nucléaire: la ministre Marghem «méconnaît le droit de l’Union»

L’avocate générale de la Cour de justice de l’UE considère qu’il aurait fallu réaliser une étude d’incidences avant de prolonger Doel 1 et 2.

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Chef du service Enquêtes Temps de lecture: 3 min

C’est un match qui nous tient en haleine depuis trois ans. D’un côté, la ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem (MR). De l’autre, le reste du monde (ou presque). Au cœur du débat : la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires de Doel 1 et Doel 2. En 2015, la ministre a décidé de leur offrir 10 ans de vie supplémentaire. Une décision contestée à l’époque par l’opposition et par le Conseil d’Etat qui, à plusieurs reprises, a sommé la libérale de réaliser une étude d’incidences avant toute prolongation. Ce que la ministre n’a jamais voulu faire.

La loi a fini par être votée. Et ce sont désormais les associations environnementales (Bond Beter Leefmilieu et Inter-Environnement Wallonie) qui ont pris le relais de la contestation, en demandant l’annulation de la loi de prolongation devant la Cour Constitutionnelle. Elles justifient leur demande par l’absence d’évaluation des incidences, en violation de certaines conventions internationales.

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