Ognjen Vranjes (Anderlecht) s’explique suite à la polémique autour de son tatouage: «J’ai le droit de faire ce que je veux de mon corps»

Au cœur de la polémique depuis plusieurs jours suite à un communiqué de la Fédération bosnienne l’incriminant comme ayant un tatouage à orientation fasciste, Ognjen Vranjes a tenu a clarifié la situation auprès d’un site d’information serbe, répondant au nom de Srpskainfo.

« Mon tatouage serait-il si important si je jouais au football en troisième classe bosniaque ? », se demandait le joueur anderlechtois, visé suite à un tatouage de l’activiste Momcilo Dujic. « Avant de porter un jugement, vous devez savoir d’où je viens, vous devez connaître l’histoire de ma nation. J’ai fait mon tatouage parce que c’est quelque chose d’important pour moi. Je respecte les autres qui ont d’autres choses placées sur leurs corps. Qu’il s’agisse de messages, de symboles… Quel est le problème avec un tatouage sur le nationalisme et la relation entre les minorités et leur puissance occupante ? Des pays ont été conquis et des civilisations détruites, mais personne ne semble être dérangé. Dujic est un membre du clergé qui a eu le courage de se lever à un moment où mon peuple souffrait. Il a osé se lever contre les occupants. »

« Un symbole de résistance »

Et le Mauve de poursuivre en étayant encore davantage son propos : « Je ne veux faire la leçon à personne non plus, mais pour moi, pour la plupart des Serbes et pour la nation serbe, Dujic est un héros et un symbole de la résistance contre l’ennemi. De plus, j’ai le droit de faire ce que je veux avec mon corps. »