Joseph Kabila au «Soir»: «Mon successeur aura surtout besoin de dignité»
D’ici trois semaines, des élections présidentielles, législatives et provinciales auront lieu au Congo. Respectant la Constitution (à la surprise générale), Joseph Kabila a décidé de ne pas se représenter, mettant en piste un « dauphin », Emmanuel Shadary Ramazani. L’heure des bilans a sonné dans une interview au « Soir ».


De notre envoyée spéciale à Kinshasa
En place depuis 2001, Joseph Kabila n’a jamais été prolixe. Ses interventions publiques étaient millimétrées, ses interviews rares, ses silences étaient parfois plus éloquents que ses discours. Mais au moment de quitter le pouvoir après 18 ans de « règne », est venu le temps des bilans, des réflexions et l’un des chefs d’Etat les plus réservés d’Afrique a accepté de baisser la garde. L’entretien de près de deux heures qui nous a été accordé en exclusivité avait été préparé par Albert Yuma, le PDG de la Gecamines, qui avait, lui, décidé de répondre à ce qu’il appelle les « calomnies » visant son entreprise, le principal employeur du pays. Il est certain que celui que ses collaborateurs appellent le « Raïs » (chef en swahili) a suivi et approuvé l’offensive menée par l’ancien « patron des patrons ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pourquoi soir entre " " et pas "vérité "
Bel article!