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Macron et Castaner au pied de l’Arc de Triomphe, ravagé par les casseurs (vidéo)

Le président Emmanuel Macron devrait le rejoindre avant une réunion d’urgence à l’Elysée à 12h30.

Temps de lecture: 1 min

L’Arc de Triomphe a été saccagé samedi par des casseurs qui avaient pris part à la manifestation des gilets jaunes à Paris. Le monument a été tagué à l’extérieur, saccagé et pillé à l’intérieur.

De retour du sommet du G20 en Argentine, Emmanuel Macron s’est rendu au pied de l’Arc de Triomphe ce dimanche matin, accompagné du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Après s’être recueillis quelques minutes devant la tombe du soldat inconnu, les deux hommes ont constaté les dégâts. Les forces de l’ordre sont présentes en très grand nombre pour sécuriser cette visite improvisée du président.

Les services de nettoyage s’affairent depuis le lever du jour ce dimanche pour effacer les inscriptions taguées sur la façade du monument.

Lors des affrontements samedi, des gilets jaunes pacifistes s’étaient réunis sous l’Arc de Triomphe pour protéger la tombe du soldat inconnu, restée indemne.

Les scènes de guérilla urbaine samedi autour des Champs-Elysées et ensuite dans d’autres quartiers de Paris ont choqué la majorité. Plusieurs figures de l’opposition ont accusé le gouvernement de mettre en scène ces violences pour discréditer le mouvement des « gilets jaunes ».

 

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19 Commentaires

  • Posté par Van Obberghen Paul, dimanche 2 décembre 2018, 12:11

    La France va mal, très, très mal. Et ça ne date pas d'hier, ça ne date pas de Macron. Ni même de Hollande ou de Sarkozy. Chirac constatait déjà "la fracture sociale" en 1995, il y a plus de 20 ans. Cette fracture ne fait que s'aggrandir, c'est maintenant un abysse, faisant le lit des populistes qui jouent sur du velour. Il ne s'agit pas d'une fracture entre les pauvres et les riches, mais entre ceux qui gouvernent, et qui sont pourtant élus démocratiquement, et la population générale qui ne se sent plus représentée, plus écoutée. Entre une élite intellectuelle pourtant bien intentionnée, et un peuple orphelin, abandonné, incompris. Ce lien passe par la démocratie participative dans laquelle une partie des assemblées est constituée de citoyens tirés au hasard, du sommet de l'état (et même de l'Europe!) jusqu'aux communes. Et ça n'est pas valable que pour la France, mais pour tous les pays d'Europe, y compris la Belgique. A trop attendre à ce faire, c'est la démocratie même qui est en jeu, et elle est déjà bien écornée dans plusieurs pays d'Europe. Demain, et ça pourrait venir très très vite, il pourrait bien y avoir une insurrection en France qui ne ressemblera en rien à celle de mai '68. Ça sera moche de chez Moche. Fera tâche d'huile. Appelera l'avènement de gouvernements de plus en plus autoritaires qu'ils soient d'ordre fasciste ou communiste dans lequel la démocratie sera mise entre parenthèse, et pour longtemps. L'Europe n'y survivra pas et bientôt, il y aura à nouveau des guerres entre voisins européens. Vous n'y croyez pas? Qui donc y croyait dans la 2e partie des années '30? Lire ou relire David Van Reybrouck "Contre les élections", pour comprendre en quoi l'urgence démocratique est là, en quoi la démocratie participative devient une évidence pour la sauver, et surtout comment s'y prendre pratiquement.

  • Posté par Van Obberghen Paul, dimanche 2 décembre 2018, 12:10

    La France va mal, très, très mal. Et ça ne date pas d'hier, ça ne date pas de Macron. Ni même de Hollande ou de Sarkozy. Chirac constatait déjà "la fracture sociale" en 1995, il y a plus de 20 ans. Cette fracture ne fait que s'aggrandir, c'est maintenant un abysse, faisant le lit des populistes qui jouent sur du velour. Il ne s'agit pas d'une fracture entre les pauvres et les riches, mais entre ceux qui gouvernent, et qui sont pourtant élus démocratiquement, et la population générale qui ne se sent plus représentée, plus écoutée. Entre une élite intellectuelle pourtant bien intentionnée, et un peuple orphelin, abandonné, incompris. Ce lien passe par la démocratie participative dans laquelle une partie des assemblées est constituée de citoyens tirés au hasard, du sommet de l'état (et même de l'Europe!) jusqu'aux communes. Et ça n'est pas valable que pour la France, mais pour tous les pays d'Europe, y compris la Belgique. A trop attendre à ce faire, c'est la démocratie même qui est en jeu, et elle est déjà bien écornée dans plusieurs pays d'Europe. Demain, et ça pourrait venir très très vite, il pourrait bien y avoir une insurrection en France qui ne ressemblera en rien à celle de mai '68. Ça sera moche de chez Moche. Fera tâche d'huile. Appelera l'avènement de gouvernements de plus en plus autoritaires qu'ils soient d'ordre fasciste ou communiste dans lequel la démocratie sera mise entre parenthèse, et pour longtemps. L'Europe n'y survivra pas et bientôt, il y aura à nouveau des guerres entre voisins européens. Vous n'y croyez pas? Qui donc y croyait dans la 2e partie des années '30? Lire ou relire David Van Reybrouck "Contre les élections", pour comprendre en quoi l'urgence démocratique est là, en quoi la démocratie participative devient une évidence pour la sauver, et surtout comment s'y prendre pratiquement.

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