Albert Frère, l’homme qui voulait surtout faire des affaires
Nombreux sont ceux qui auraient voulu voir en Albert Frère le sauveur des fleurons nationaux dont il a pris le contrôle. De Cockerill Sambre à Petrofina en passant par la BBL et la Royale belge, entre autres, Albert Frère a pourtant tout revendu. Retour sur un immense malentendu.


P romettez-moi que ce monsieur n’entrera jamais à notre conseil », c’est la demande pressante faite en 1981 par Adolphe Demeure de Lespaul, patron de Petrofina, la compagnie pétrolière belge star de la bourse, quinzième pétrolier mondial, qui surclassait ses concurrents français, dont Total ! Dans la Belgique d’alors, tout épargnant avait de la Pétro dans son bas de laine. Cette reine de l’industrie, Frère l’avait désirée comme peut-être aucune autre société.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Et maintenant, des héritiers ! Et bien sûr, pour les pouvoirs publics, des droits de succession. Ils sont de 30 % pour une fortune de cette importance. Curieux, très curieux de savoir si ces pouvoirs publics toucheront la moindre somme. On parlera bientôt de Frèrepapers ou d'Albertleaks. On parie ?