Arsenal n’a plus peur des grands

Même pour les plus véhéments à l’encontre d’Arsène Wenger, il restait au moins un mérite au Français. Un héritage dont son successeur avait reçu le devoir de s’inspirer. Celui de perpétuer la tradition qui veut que Tottenham ne gagne pas à l’Emirates Stadium (1 défaite en 12 ans, c’était en novembre 2010). La victoire de ce dimanche avait donc un parfum d’intronisation définitive chez certains. Et Unai Emery d’entrer, de facto, dans une autre dimension. Plus qu’un succès de prestige, un ticket pour durer et imposer ses idées dans le nord de Londres, ce que le Basque n’avait pas su faire à Paris.