La carte blanche : «Pour un pacte énergétique ambitieux après 2025»
Il faut dès à présent convenir d’une politique énergétique durable et lisible, sans négliger le renouvelable, en planchant sérieusement sur le remplacement des réacteurs nucléaires et la gestion des déchets.

Sous la pression des écologistes, le parlement belge vota en 2003 la loi de sortie du nucléaire qui prévoyait qu’en 2025 au plus tard, les centrales nucléaires seraient définitivement arrêtées.
Cette loi contenait toutefois en son sein une clause de révision permettant d’en changer certaines dispositions en cas de problème de sécurité d’approvisionnement pour notre pays. Cette clause, introduite par le biais d’un amendement, montrait la clairvoyance du législateur de l’époque quant à la probabilité de remplacer facilement l’énergie nucléaire abondante, non intermittente, peu chère, et source de nombreux développements technologiques et d’emplois par… autre chose. A elle seule, elle démontrait également qu’il était utopique de croire que cette loi de sortie du nucléaire, dogmatique, puisse entrer en vigueur selon le calendrier initial. Cependant, son échéance à plus de 10 ans – une éternité en politique – permettait au gouvernement d’avancer sur d’autres sujets…

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