L’Opep a deux jours pour enrayer la chute du baril
Le cartel et la Russie négocieraient une extension de la réduction de production jusqu’à fin 2019. Mise sous pression par son allié américain, l’Arabie saoudite est dans une situation très inconfortable.


Fermera ? Fermera pas ? L’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a la main posée sur le robinet. Et les membres du cartel, réunis à Vienne pour leur session annuelle ces jeudi et vendredi, ont deux jours pour décider dans quel sens ils vont le tourner. Pour l’heure, le marché est largement approvisionné. Trop même. Les raisons de cette surabondance de brut sont connues : des sanctions américaines contre les exportations iraniennes de pétrole moins sévères qu’attendu, une production à des niveaux records (ou proches de l’être) aux Etats-Unis, en Russie et en Arabie saoudite. Un surplus d’offre combiné à une crainte de contraction de la demande, dès lors que la « guerre commerciale » qui oppose les Etats-Unis et la Chine fait peser une lourde hypothèque sur la robustesse de la croissance économique mondiale. Certes, au dernier G20 à Buenos Aires, Américains et Chinois avaient semblé s’entendre pour mettre leur querelle douanière sous le boisseau.

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