3.500m2 pour aider les toxicomanes près de la gare du Nord
Un « centre intégré à bas seuil » offrira d’ici 2023 toute une gamme de services pour les usagers de drogues. Les plans du projet prévoient la prescription de diacétylmorphine, une héroïne médicalisée.


Un endroit pour se reposer, remettre ses papiers en ordre, se faire soigner, voire consommer des produits stupéfiants dans un cadre sécurisé. D’ici quelques années, le futur « centre intégré à bas seuil d’admission » de Bruxelles offrira l’ensemble de ces possibilités aux personnes souffrant d’addictions. Derrière ce terme un brin jargonneux se cache en effet ce qui est sans doute l’un des projets les plus ambitieux jamais lancés en Belgique en matière d’accompagnement psychosocial et de réduction des risques liés à la consommation de drogue. Un bâtiment multifonctionnel de 3.500 m2 permettra d’assurer une série de missions, dont certaines sont inédites à ce jour.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Ça va encore etre mieux fréquenté
Le principe d'un vaste centre intégré est évidemment une bonne idée. On sait que les activités de prévention coûtent moins cher que la prise en charge des pathologies résultant de la toxicomanie par injection. L'hépatite C est un bon exemple. Dommage qu'il faille encore attendre au moins 4 ans pour que le projet voie le jour. On pourra fêter en même temps l'inauguration de ce centre et du RER!
Extraordinairement lamentable !!! a quand une médaille pour les toxico ? Ce pays devient de plus en plus faible
Bruxelles ! Que fera tu pour vider tes poubelles?