La guitare Soklo
La musique africaine a ses propres règles, sa façon de diviser le temps et l’octave, de composer les mélodies. Ses instruments sont façonnés par des artisans, ce qui n’interdit pas le raffinement, à l’image de cette magnifique Soklo, une guitare authentique et électrique acquise par l’ethnomusicologue de l’AfricaMuseum, Rémy Jardinon, en 2015.Le missionnaire belge
Dès l’aube de la colonisation, des artistes congolais ont produit des objets «
d’art touristique
». Entre 1907 et 1946, le missionnaire Léo Bittremieux a écouté les histoires, les légendes, les chansons des Congolais. Le père de Scheut a servi de modèle à un sculpteur anonyme pour cet objet d’une rare délicatesse esthétique.Nouveau souffle ou le Congo bourgeonnant
En réponse aux anciennes statues coloniales d’Arsène Matton, cette œuvre monumentale d’Aimé Mpané trône dans la Grande Rotonde. Cette tête d’Africain en bois ajouré jette un regard critique sur l’étoile emblématique de l’Etat indépendant du Congo de Léopold II coulée dans le marbre du sol. L’artiste congolais, installé à Nivelles, questionne ainsi les clichés coloniaux au cœur symbolique du musée.Moseka, le robot de roulage intelligent Ingénieure en électronique à la tête de l’association Women’s Technology, Thérèse Izay Kirongozi a créé cette femme robot agent de la circulation. Animée par un moteur d’essuie-glaces, nourrie à l’énergie solaire, elle a été couronnée du Prix de l’innovation aux Etats-Unis. Moseka règle le trafic en chantant un air populaire sur la sécurité routière que les enfants congolais apprennent à l’école primaire. Les automobilistes la respectent car contrairement à ses collègues humains, elle est incorruptible !Le kanga
En langue kiswahili, le kanga désigne un vêtement porté par les femmes. Il est souvent orné de proverbes ou de dictons pour exprimer des opinions personnelles ou politiques comme «
Un jugement sûr peut sortir de la bouche d’un jeune
», «
La bouche, c’est la cour du chef, c’est là que se règlent les affaires
» ou «
Une personne muette a découvert l’éléphant mais une personne bavarde en a profité
».Les cercueils nkundu
Ces cercueils commémoratifs à forme humaine étaient sculptés par le peuple Nkundu au cœur de la forêt et ne contenaient vraisemblablement pas les corps des défunts. Les Nkundu pratiquent le culte des ancêtres et considèrent que les morts vivent dans le «
lola
», un pays parallèle depuis lequel ils protègent les vivants.
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