«Il n’y a que le Vlaams Belang qui ait quoi que ce soit à gagner»

La crise politique belge est-elle, d’une quelconque manière, liée au climat social actuel ?

Pour moi, il n’y a aucun lien avec les gilets jaunes. Mais on peut souligner l’importance des enjeux entremêlés dans les discours populistes. En Belgique, il y a des personnes, du côté francophone, qui n’ont aucune raison d’admirer la N-VA mais qui sont sur sa ligne et le font savoir : « Les autres sont occupés à ouvrir la Belgique à tous les vents » ou « Les étrangers vont dominer notre société ». Cette sensibilité existe en Belgique francophone même si elle n’a pas de parti puissant qui peut la porter. Cette inquiétude est là.

Cette crise, c’est le pire de la politique politicienne ?