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Le vieux nazi sans regret pour le massacre d’Ascq et ses 86 victimes, comme Le Pen

En avril 1944, 86 civils pris en otages, dont 4 Belges, avaient été exécutés. L’un des tueurs, qui ne regrette rien, est poursuivi par les familles des victimes.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 3 min

Les vrais nazis ne meurent jamais. L’ancien SS Karl Münter, 96 ans, est de ceux-là. Dans un entretien à la télévision allemande ARD, le 29 novembre dernier, ce soldat d’Hitler, condamné à mort par contumace à Lille par un tribunal militaire en 1949, avait affirmé «  ne pas regretter du tout  » le massacre de 86 civils commis à Ascq (Nord de la France), à un jet de pierre de la frontière belge, la nuit du 1er au 2 avril 1944. Quatre ressortissants belges figuraient au nombre des martyrs exécutés par les tueurs de Panzer Division Hitlerjugend.

Dans son entretien accordé à la chaîne ARD, le vieux nazi, goguenard, avait justifié son absence de regrets : « Si j’arrête les hommes, alors j’en ai la responsabilité. Et s’ils s’enfuient, j’ai le droit de leur tirer dessus. Si je les atteins, c’est tant pis pour eux  ». Münter contestait aussi dans cette émission la réalité de l’Holocauste.

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