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Robert Badinter au «Soir»: «La France, c’était la terre des droits de l’homme pour les juifs»

A 90 ans, Robert Badinter livre avec « Idiss » son seul livre intime. Celui qui a fait abolir la peine de mort rend hommage à sa grand-mère Idiss, cette femme qui à 40 ans a fui avec sa famille juive les pogroms de Bessarabie pour la France, le pays qui avait donné des droits égaux aux juifs depuis la Révolution française.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 7 min

Robert Badinter, l’homme qui a fait abolir la peine de mort, est une icône vivante des droits de l’homme. Liberté, Égalité, Fraternité : son bureau est un « temple » où trônent des bustes de Victor Hugo, des exemplaires de la loi qui a accordé des droits aux Juifs en 1791, des lettres signées de Danton et Robespierre. A 90 ans, celui qui fut chargé, par Lionel Jospin, de gérer le 50e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme, est aujourd’hui étonné du succès du livre qu’il consacre à Idiss, sa grand-mère maternelle. Il y conte l’histoire d’une jeune femme juive, obligée de quitter à 40 ans la Russie tsariste pour venir en France. «  N’en faites pas une héroïne des droits de l’homme, ma grand-mère était une victime de l’antisémitisme. C’est la misère humaine que je raconte. Ce livre est un récit, pas un livre d’histoire . »

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