Gilets jaunes: un samedi dans un Paris irréel
Les premières heures ont été moins tendues que samedi dernier. Mais des échauffourées ont éclaté dans l’après-midi. Scènes vues dans un Paris en quasi-état de siège.


Depuis Paris
De notre envoyée permanente
Sur l’avenue Kléber encore balafrée par la violence de samedi dernier, un fleuriste a mis devant sa vitrine brisée quelques sapins de Noël dont aucun ce samedi matin ne trouve preneur. « Il faut bien payer les charges », dit le vendeur, briefé par son patron. En cas de nouvelle casse, il a appris comment rentrer les bouquets à toute vitesse et baisser le rideau de fer. La large artère est vide, débarrassée de la quasi-totalité des voitures. Des panneaux de bois ont été cloués sur les vitrines des commerces. À l’entrée d’un hôtel quatre étoiles, quelques vigiles sur le parvis amènent des masques. Dans le quartier survolé en permanence par un hélicoptère, on ne croise que des gilets jaunes, des hommes en noir qui dissimulent parfois leur visage et des forces de l’ordre. Irréel.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Vous êtes mal garé? Soit la police vous met une amende soit (ou les deux) les gilets jaunes mettent le feu à votre voiture. Gilets jaunes et police, même combat! Tous deux se plaignent de leurs fins de mois...