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Les démocrates européens soudain si fragiles

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Sale temps pour l’Europe des démocrates. Angela Merkel, Emmanuel Macron, Charles Michel : ils allaient changer l’Europe, ils allaient porter le renouveau, relancer un projet lézardé par des pays de l’Est qui ne pensaient plus qu’ « identité » et la Royaume-Uni qui ne pensait plus qu’à lui. Ils se sont vus à quelques reprises, ils formaient un socle solide en apparence, la base de l’équipe qui allait redonner du tonus aux démocraties occidentales et aux rêves des pères européens. Angela Merkel avait accueilli Emmanuel Macron comme un compagnon de route pour livrer bataille par temps difficile. Charles Michel faisait lui de la Belgique cet allié présent dans le cockpit européen, qui de tout temps a été le soutien indéfectible de la construction européenne.

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4 Commentaires

  • Posté par BRASSIENE Jean-Louis, mercredi 12 décembre 2018, 10:21

    Et n'oublions pas également l'Espagne dont son premier Ministre est fragilisé suite à la percée de VOX en Andalousie, une région qui n'avait jamais connu l'extrême droite. Nous sommes décidément mal barrés... Une petite note d'optimisme malgré tout. Si l'on observe la plupart des gouvernements qui ont fait le choix de la carte populiste / nationaliste, beaucoup réalisent un quasi copié-collé de la politique de Washington, un modèle selon eux pour légitimer coûte que coûte une souveraineté inconditionnelle d'un autre âge. Mais le "trumpisme" est un éternuement de l'Histoire qui sera à peine mentionné dans les manuels scolaires aux États-Unis comme étant une des présidences les plus calamiteuses des temps modernes. Et quand le clan Trump quittera la Maison blanche probablement par la petite porte et sans flonflons, ces gouvernement scotchés stupidement à Washington et toujours prompts à faire de la politique 2.0, made in Donald, disparaîtront.

  • Posté par Noterdaem Raymond, mercredi 12 décembre 2018, 9:52

    Il est un peu simpliste d'encenser les trois dirigeants européens que vous citez en disant qu'ils sont "du bon côté" de l'Histoire européenne. Si par "bon côté" vous visez l'accroissement irrésistible des inégalités de revenus et de patrimoine, le laxisme flagrant devant l'évasion fiscale à grande échelle, l'absence totale de politique sociale dans l'Union Européenne (malgré les timides efforts de notre Commissaire belge bien impuissante), la dérégulation à outrance accordée au "big business" financier et agro-industriel, principal responsable de la pollution et du déclin de la biodiversité,.... alors oui, vous avez raison. Mais les peuples européens ont démasqué les faux "progressistes" de droite, et leur préfèrent les "populistes" (de gauche et de droite !). Même, Monsieur Macron est en pleine dérive populiste. Alors, qui est "du bon côté" de l'Histoire ?

  • Posté par Lucas Danièle, mercredi 12 décembre 2018, 10:48

    Pas vous, en tout cas!

  • Posté par Bricourt Noela, mercredi 12 décembre 2018, 9:42

    Au moins le VB a montré son vrai visage. Quant aux "gilets jaunes" ils militent au contraire pour plus de démocratie et pas pour la haine. Ces "gilets jaunes", ils sont bien vivants. C'est vrai que l'establishment, c'est pas leur priorité.

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