Cafouillage dans la majorité: le CD&V nerveux

Après que, jeudi à la Chambre, la majorité eut échoué à voter ses textes de loi parce qu’elle n’était pas en nombre, on s’interroge sur la portée de l’incident. Notamment sur l’état d’esprit au CD&V.

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Servais Verherstraeten, chef de groupe CD&V.

Journaliste au service Politique

Par David Coppi

Publié le 26/06/2015 à 20:06 Temps de lecture: 3 min

Le cafouillage jeudi à la Chambre au sein de la majorité (nos éditions de vendredi) a son importance. A preuve, la mise au point d’Hervé Jamar (MR), ministre du Budget, vendredi. Par communiqué, s’il vous plaît. On y vient. Mais d’abord, un petit rappel synthétique des événements, si l’on peut : 1 – Jeudi donc, la majorité n’est pas en nombre à la Chambre pour voter, entre autres, l’ajustement budgétaire 2015 ; 2 – Le CD&V, par la voix de son chef de groupe Servais Verherstraeten, explique qu’elle peut renoncer, par ailleurs, à voter l’« urgence » dans le dossier pensions (la majorité veut expédier la réforme en juillet) pour autant que l’opposition reste en séance à la Chambre, ce qui permettra de voter, malgré tout, les textes du jour ; 3 – Tout roule ; 4 – Hervé Jamar, ministre du Budget, dit que l’urgence demeure, que la majorité ne varie pas sur le sujet ; 5 – Tollé !