Le tribunal européen annule en partie les tests de pollution des autos
Le coefficient de correction accordé par la Commission européenne aux constructeurs automobiles pour leurs tests de pollution en condition réelle est illégal, disent les juges européens. Une victoire pour les plaignants : Bruxelles, Paris et Madrid.


Victoire pour les villes de Bruxelles et de Paris devant le tribunal européen. Celui-ci a annulé partiellement un règlement de la Commission dans lequel celle-ci relève les limites d’émissions d’oxydes d’azote dans les essais des voitures et des camionnettes neuves.
Les deux villes, rejointes par Madrid avaient qualifié le règlement de « permis de polluer ». Il permet aux fabricants de voitures et utilitaires légers de dépasser de 110 % la limite de 80 mg/km de NOx (Euro 6, fixée dans une directive de 2007) lors des tests des véhicules en situation réelle (RDE). Ce « coefficient de correction » devait être ramené à 50 % à partir de 2020. En fin de compte, protestaient les plaignants, le plafond théorique légal de 80 mg devenait un plafond de 168 mg/km puis de 120 mg/km. « Une régression environnementale et pour la santé humaine ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il semblerait que la justice essayerait de bloquer des lobbys. Pourvu que cela dure.