En vingt ans, la connaissance du néerlandais a chuté à Bruxelles
En 2001, un tiers des Bruxellois parlait bien ou très bien la langue, ils ne sont plus que 16,3 % aujourd’hui. Parmi les facteurs explicatifs : l’incapacité des écoles francophones à apprendre les langues.


En près de vingt ans, la connaissance du néerlandais a chuté à Bruxelles. C’est la conclusion la plus spectaculaire de la quatrième édition du baromètre linguistique élaboré par Rudi Janssens (VUB), qui sera présenté officiellement ce vendredi.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Dogniaux Alain, vendredi 14 décembre 2018, 22:29
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Posté par Bricourt Noela, vendredi 14 décembre 2018, 10:48
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Posté par Petre Eric, vendredi 14 décembre 2018, 10:04
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Posté par Ickx Jacques, vendredi 14 décembre 2018, 10:25
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Posté par Ickx Jacques, vendredi 14 décembre 2018, 9:44
Plus de commentairesCe sont les mêmes francophones, certains francolâtres, qui refusent d'apprendre le néerlandais, et qui se plaignent ensuite que es emplois fédéraux, requérant logiquement le bilinguisme à Bruxelles, soient majoritairement occupés pat des flamands, bilingues eux.
La Belgique a été française pendant une vingtaine d'année après la révolution française et jusqu'à la chute de Napoléon, soit à un moment charnière de l'Histoire. C'est pendant cette période que la Belgique a bénéficié à l'époque d' avancées politiques, économiques et juridiques qui subsistent encore actuellement ('provinces, code civil, fin de l'ancien régime…) . Mais naturellement et malheureusement la France de l'époque a imposé sa langue pour tous et nous en subissons encore les conséquences actuellement .
C'est aussi une conséquence de l'Europe sans frontières et de la libre circulation de l'information sur internet. La langue est la dernière frontière, alors le francophone belge baigne de plus en plus dans la culture... française. Il regarde les chaines télé françaises, s'informe sur les sites internet français, suit l'actualité politique et culturelle française autant sinon plus que la belge, traverse la frontière française sans même s'en rendre compte, achète en France, côtoie plus de français que de flamands à Bruxelles . Sans le savoir, sans le vouloir, le belge francophone adossé à un grand pays de même langue s'est francisé, le francophone belge se rend en Flandre comme à l'étranger et en France comme chez lui. Culturellement la Belgique s'est déjà scindée.
La Belgique est scindée culturelement depuis...1830. Il est évidement qu'à bien des égards je me sens plus proche de personnes habitant en France que de personnes en Flandre. Il est évident que les flamands sont aussi plus tournés vers les hollandais que vers Paris. Est-ce un drame ? non je ne pense pas, c'est une tendance naturelle d'aller vers les gens dont on comprend la langue. Cela n'empêche pas de faire des, bonnes, choses ensemble. La Belgique est le fruit de ces deux cultures qui souvent s'ignorent et parfois se rencontrent avec bonheur.
Je vois également 2 raisons supplémentaires au fait que le NL ne soit pas ou peu appris pour les francophones: - D'une part, il est difficile pour ce que je qualifierais des langues fortes en Europe (Italien, Espagnol, Allemand, Français, Anglais) d'apprendre des langues qui sont considérées comme moins rayonnantes. Ne demandez pas à un allemand d'apprendre le danois, à un espagnol d'apprendre le portugais ou à un italien d'apprendre le slovène. Cette logique vaut également pour les anglais pour qui apprendre une autre langue semble susciter peu d'intérêt. Je pense que cette dynamique existe entre le FR et le NL. - d'autre part, dans le cas particulier des francophones belges et de l'étude du néerlandais, il est difficile de vouloir apprendre une langue dont le seul retour que vous avez des gens qui la parle est que vous êtes considérés des "pourris, fainéants,profiteurs,....". Je reste cepedant persuadé qu'une meilleure connaissance du NL par les francophones de Belgique est une nécessité (même si la Belgique se sépare, les flamands resteront nos voisins...)