Journée d’actions syndicales: la façade du siège de la FEB aspergée de peinture (direct)
L’action devant le siège du patronat, organisée en front commun par la CSC, la CGSLB et la FGTB, se veut le point d’orgue d’une matinée de grèves à travers tout le pays.

La rue Ravenstein à Bruxelles était verte et rouge de monde vendredi matin dès 10h30, devant le siège de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Au rythme de Daft Punk puis des tambours, un millier de manifestants, d’après une première estimation sur place de la police, se sont réunis dans la bonne humeur, avant d’asperger la façade du bâtiment de la FEB de peinture rouge.
«Devenir des zombies au travail, voilà notre perspective», a déclaré un représentant CGSLB. «La pénibilité est réelle, au lieu de le reconnaître les employeurs tirent sur la corde.» Les revendications concernant le pouvoir d’achat, la pension à 65 ans, le crédit-temps à 55 ans et la prépension à 60 ans ont ensuite été soumises à l’applaudimètre.
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«On est fâché!», a résumé la déléguée FGTB Bruxelles Estelle Ceulemans. «Pour beaucoup de travailleurs, les fins de mois ne sont pas difficiles, elles sont tout simplement impossibles», a-t-elle martelé. Dans la foule, les manifestants brandissaient des banderoles réclamant «une fin de carrière décente» ou dénonçant les inégalités sociales en lettres rouges et noires: «Pour les riches, le paradis fiscal, pour nous l’enfer social».
L’action devant le siège du patronat, organisée en front commun par la CSC, la CGSLB et la FGTB, se veut le point d’orgue d’une matinée de grèves à travers tout le pays. Les syndicats dénoncent la «déresponsabilisation» des patrons et les politiques «anti-sociales» du gouvernement. Une délégation du front commun syndical devait rencontrer des représentants de la FEB à midi.
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Quelles que soient les plus ou moins bonnes raisons de manifester, s'en prendre - une fois de plus - aux bus et aux services publics, voire à l'enseignement en pleine période d'examens, c'est se tirer une balle dans le pied. Quant au vandalisme envers le siège de la FEB, c'est tendre la perche à ceux qui voudraient riposter de même aux sièges syndicaux. Commettre des méfaits en bande me semble une circonstance aggravante, et non une excuse. Avec des "actions" aussi imbéciles, le syndicalisme wallon creuse sa tombe. Quand la sixième réforme de l'état aura produit tous ses effets et que les Flamands ne paieront plus, rien ne sera prêt en Walbanie.
Et pendant ce temps là, au Palais, vant le champagne et les petits fours, le Roi remettait son titre de baron à l’administrateur-délégué de la FEB, Pieter Timmermans. Surréalitse!