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Une formule difficile à mettre en place

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Des collaborations entre des fédérations belges et hollandaises, ce n’est pas nouveau. Mais ce n’est jamais simple. De grands projets sont tout de même sortis de terre, comme l’organisation conjointe de l’Euro 2000 de football. Malheureusement, la candidature suivante, pour l’organisation de la Coupe du monde 2018 n’avait pas fait le poids face aux « pétrodollars » russes. En 1996, c’est Michel Verschueren, alors manager à Anderlecht, qui avait soutenu une première fois, avec force, la création d’une BeNe League réunissant les meilleurs clubs hollandais et belges, et ce, afin de décrocher des droits télés (re)valorisés qui auraient dû permettre de réduire, un peu, le fossé grandissant avec les Ligues du top européen. L’idée a connu plusieurs vagues plus ou moins porteuses. En 2012, c’est Roland Duchâtelet, devenu homme fort de Sclessin, qui relançait le dossier, brandissant même l’ineptie de voir le Standard rejoindre la… Ligue 1 française, au cas où… Depuis lors, le projet est mort et enterré.

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