Accueil Belgique Politique

Philippe Moureaux, ancien bourgmestre de Molenbeek et ministre d’Etat, est décédé

L’homme, figure emblématique de la gauche francophone, était atteint d’un cancer.

Temps de lecture: 2 min

Catherine Moureaux, l’actuelle bourgmestre de Molenbeek, a annoncé ce samedi matin le décès de son père à l’âge de 79 ans. Ministre à différents niveaux de pouvoir, âpre négociateur institutionnel, auteur de lois progressistes comme de phrases assassines, figure emblématique de la gauche francophone, patron du PS bruxellois, bourgmestre de Molenbeek... Philippe Moureaux a marqué de son empreinte un quart de siècle de la vie politique belge sans jamais laisser personne indifférent.

Né le 12 avril 1939 à Etterbeek, fils du ministre libéral Charles Moureaux, Philippe Moureaux est docteur en histoire de l’ULB, spécialisé dans l’histoire économique et institutionnelle des Pays-Bas autrichiens. Le jeune universitaire commence sa carrière politique comme conseiller au cabinet du vice-Premier ministre André Cools, son père spirituel auquel il restera indéfectiblement lié.

La loi Moureaux

Philippe Moureaux entre une première fois au sein d’un gouvernement dans l’équipe Martens III, en 1980, en tant que ministre de l’Intérieur et des Réformes institutionnelles, un maroquin qu’il troquera contre celui de la Justice dans les gouvernements Martens IV et Eyskens, jusque fin 1981. C’est en cet été 1981 qu’est adoptée la «loi Moureaux», qui réprime pénalement certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie.

Le grand public retiendra ses flingages en règle de certains de ses adversaires politiques lors des débats télévisés et ses polémiques à répétition avec l’un des hommes forts du MR, Didier Reynders.

Atteint d’un cancer

En mars 2017, Philippe Moureaux annonce qu’il est atteint d’un cancer. Il a fait une dernière apparition publique quelques jours avant les élections sur la place communale afin de soutenir la candidature de sa fille, Catherine. Celle-ci a pris la relève à Molenbeek, devenant bourgmestre de la commune à l’issue des élections communales d’octobre 2018.

À lire aussi À Molenbeek, Catherine Moureaux venge son père et prend la main

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

4 Commentaires

  • Posté par Vandecasteele Christian, dimanche 16 décembre 2018, 13:44

    Il est à la base de l’ismalisation en Belgique avec ses camarades il n’aura pas le plaisir de voir s’installer la charia.RIP

  • Posté par Lebrun Marie-france , samedi 15 décembre 2018, 19:14

    C'est un Monsieur frondeur qui s'en est allé, un combattant et j'aimais l'entendre parler de projets politiques ou non (par exemple du sport pour les jeunes), il avait beau verbe. Son décès me rend triste même si mes opinions ne rencontrent pas toutes les siennes mais seulement les essentielles, à savoir le respect de tout un chacun et la liberté de paroles. Permettez-moi de vous présenter à toutes et tous, sa famille, ses ami(e)s, mes plus sincères condoléances. Il nous laisse un héritage précieux : l'humilité. MFL

  • Posté par Herman Jean Pierre, samedi 15 décembre 2018, 11:28

    Pensées pour quelqu'un qui n a jamais renié ses idées,un vrai homme de gauche.

Plus de commentaires

Aussi en Politique

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une